vendredi 5 octobre 2007

Les différentes périodes du Western Italien (A peu près!).
Les différentes étapes de l'histoire du Western Spaghetti par les affiches.

Première Période, le Western à l'américaine.(1962-64)

Avant la bombe "Pour une poignée de dollars" les westerns produits ressemblent à leurs homologues américains. Bon vraiement bon, shériff honnète, indiens, histoires linéaires avec peu de la fantaisie baroque qui carractérisera le genre. Les acteurs sont biens rasés et avec des foulards autour du cou,bref rien de bien nouveau.












Il est a noter que durant cette pèriode ces Westerns sont pour la plupart Espagnols ou Allemands (La serie Winnetou). Leurs approches du western diffèrent souvent de celle des Italiens.

Deuxième Période: Début du genre (1964-65)

Aprés le seisme Leone, les producteurs et réalisateurs se détachent de leurs inspirations américaines, c'est une période mixte ou les films sont entre les deux et les cinéastes prennent leurs marque.











Troisième Période: Affirmation du genre (1966-67 )

Le genre est devenu indépendant de son ainé et il invente ses propres codes et références,c'est le moment le plus riche et le plus florissant avec pas loin de 60 films par an dont un grand nombre de trés bons films.















Quatrième Période: Rapprochement avec l'irrationnel (1968-69)

C'est le temps des pistoleros (qui étaient déjà trés bons!) se mettent à devenir infaillibles et symboliser la mort (Sartana), ou un revenant (Django le Batard dont Clint Eastwood s'inspirera pour son exellent "Homme des hautes plaines") ou encore louche vers le film d'horreur:
Cut Throats Nine Western Espagnol ayant la réputation meritée du western le plus gore.












Cinquième Période: délire baroque (1969-71)

Le genre commence à montrer des signes de fatigue et les productions se font plus délirantes afin d'attirer le spectateur de plus en plus accroc à la télévision. C'est le temps de Blindman le pistolero aveugle inspiré de la serie de film japonais Zatoichi ou encore de Sabata un pistoléro infaillible interpreté par Lee van Cleef et inspiré -en plus fun,du Sartana de Gianni Garko.












Sixième Période: Trinita et compagnie (1971-73)

Le public est fatigué des héros sérieux et il fait un triomphe au deux Trinita avec Terence Hill et Bud Spencer,c'est mérité car ces deux films sont trés droles et bien fait, le problème vient des producteurs qui ne retiendrons que le coté grosse farce de ces films et produirons moultes sous-Trinita qui plomberons le genre.

A noter que parmis ces films à l'humour aussi lourd qu'une tonne de loukhoums se détache quelques réussites visibles comme Hallelujah avec George Hilton amusant mais sans plus. C'est une période propices aux nanars amusants mais aussi hélas le plus souvent aux navets ennuyeux.












Septieme Période: le Western Spaghetti sauce soja (1973-74)

Surfant sur les succés des films de kung fu, des producteurs avisés font débarquer toute sorte de sous Bruce Lee dans leurs film, cela donne le meilleur comme Shangai Joe et le pire (Storia di karate di pugni i fagioli Histoire de karate, de poings et de fayots!)











Huitième Période: le déclin et la fin (1975-76)

Le western Italien c'est suicidé à coup de tarte à la crème et de coups de poings Budspenceriens, mais dans ses deux dernières années d'existance le sérieux revient avec des films durs et sans concessions comme au meilleurs moment de l'âge d'or 65-67.

La farce avait été poussée trop loin et des producteurs tentèrent par ces films de sauver le genre moribond, ils ne réussirent pas mais il permirent au genre de finir en beauté, débarrasse de la bouffonnerie il tire ses dernières cartouches et touche au coeur avec des oeuvres extremement maitrisées et d'un pessimisme total, car avec lui c'est le cinéma populaire italien et européen qui meurt peu à peu sous les feu croisés d'une critique auteurisante et les ravages de la télévision. La bête n'est pas morte, elle bouge encore.

Des films majeurs en ressortent dont deux avec des revenants du temps de la gloire, Franco Nero dans "Keoma", film hommage à Sergio Corbucci réalisé par un Enzo G. Castellari touché par la grace, Nero n'a jamais été aussi bon dans ce rôle de métis au destin Christique. "Adios California" avec Giulliano Gemma, film crépusculaire sur la fin de la guerre de sécéssion, Michele Lupo filme des hommes sans espoirs dans une terre ravagée. "Mannaya" ou encore les "4 de l'apocalypse" ou rien n'est éparne à un groupe de paumés qui feront un voyage au bout de l'enfer et de la folie. On peut qualifier les films de cette période de westerns gothiques.














Addenda

Le Western Zapatta:c'est un sous-genre du western Italien. Il tient son nom de son thème le mexique et la révolution. Souvent politique et avec des scénarios plus étoffés; ces films auraient pu réconcilier la critique avec les productions Italiennes mais celle-ci aveuglée ne s'y interessa pas.

Beaucoup de grands films dans ce sous-genre.

Aucun commentaire: