jeudi 24 juillet 2008

La trilogie des Sabata

Sabata / Ehi amico... c'è Sabata, hai chiuso! - Gianfranco Parolini - 1969


Le premier Sabata de Gianfranco Parolini (Frank Kramer) est un film résolument fun, inspiré du personnage de Sartana créer par le même Parolini et Gianni Garko. Sabata est un pistoléro invulnérable, as de la gachette qui apparait et disparait tel un magicien. Sabata est interprété par Lee Van Cleef qui tiens là un de ses meilleurs rôles.
Le film pastiche le genre en exagérant les travers -déjà fort du Western Spaghetti. Lee van cleef impérial est secondé par une ribambelle de seconds couteaux plus frappadingues les uns que les autres, mention spéciale pour William Berger en joueur de Banjo et Ignazio Spalla (aka Pedro Sanchez) pour son bandidos.









Le retour de Sabata / È tornato Sabata... hai chiuso un'altra volta - Gianfranco Parolini - 1971



Le retour de Sabata est plus poussif que les deux autres film, il voit le vrai-faux retour de Lee Van Cleef en tête d'affiche. Bien que plutôt bon le film patit de l'excellence des deux premiers. Les habituels seconds rôles sont présents (Ignazio Spalla encore et toujours !)








Adios Sabata / Indio Black, sai che ti dico: Sei un gran figlio di...(1971)- Gianfranco Parolini - 1971







Adios Sabata de Gianfranco Parolini n'est pas une vraie suite -le personnage s'appelle en fait Indio Black, il fut rebaptisé par le producteur Alberto Grimaldi aprés le succés fracassant de Sabata. Contrairement à ce qu'affirme Wikipedia, Yul Brinner ne remplace pas Lee van Cleef : le film n'avait à l'origine aucun lien scénaristique avec le premier Sabata. On peut néanmoins le rattacher sans problème aux deux autres films : création et réalisation de Parolini, même tonalité parodique et acteurs communs (Ignazio Spalla). A noter la présence de Dean Reed l'Elvis Rouge avant son passage à l'est et l'époustouflante BOF de Bruno Nicolai.




Un certain nombre de films utilisent le nom Sabata comme pour Django, Ringo et autre Sartana ils n'ont souvent rien à voir avec l'original bien que pouvant parfois être de bon films.


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