Mon nom est Personne "Il Mio nome è Nessuno"
Tonino Valerii (1973)
Personne (Terence Hill) jeune pistolero poursuit son idole Jack Beauregard (Henry Fonda), un des plus grand pistoleros. Il veut le faire entrer dans la légende en le poussant à affronter la cèlèbre Horde sauvage. Consterné par les succès des Trinita, Sergio Leone à voulu produire le film définitif qui enterrerait le Western Spaghetti. Son génie ne l'empechait pas d'avoir des jugements hatif et erronés. Intronisé père du genre par la critique il disait que tous les western Italiens qui avait succédés à ses films étaient des fils tarés (excessif si on considère les qualités de réalisateurs comme Corbucci,Valerii,Damiani,Baldi ou Sollima). Tel un Dieu Grec il a voulu manger ses petits dont Terence Hill était pour lui le symbole. C'est sans compter sur le fait qu'il confira la réalisation à Tonino Valerii, excellent réalisateur et qui fut son directeur de seconde équipe deux de ses films. Le film est injustement denié à Valerii, alors qu'il s'inscrit trés logiquement dans sa filmo.
En s'appropriant le scénario parodique de Leone, Valerii y dévelloppe un des thèmes principaux de ses westerns, c'est a dire la relation Père/Fils, Mentor/Elève qu'il avait déjà mis en scène dans Le dernier Jour de la colère. (I Giorni dell'ira - 1967 - Lee Van Cleef / Giuliano Gemma)
Autre élément: le pistolero Jack Beauregard (Henry Fonda) est une version agée de Lanky,l'homme à la carabine son premier Western (Per il gusto di uccidere - 1966 - Craig Hill ), chasseur de prime élégant utilisant un fusil à lunette comme Beauregard.
Fusil à lunette qui revient dans Texas (Il Prezzo del potere - (1969) - Giuliano Gemma)
Un certains nombre d'autre éléments sont récurents dans ses films, comme dans le final face à la horde sauvage avec ses arrêts sur images noir et blancs, il utilise des "photos d'epoques", accrochées au murs dans Lanky, dans le générique de début de Une raison pour vivre, une raison pour mourir (Una Ragione per vivere e una per morire - 1972 - James Coburn,Bud Spencer) et des affichettes dans Il Prezzo del potere.
Je conseille vivement les autres Western de Valerii, certes il n'est pas un génie comme Leone mais il n'en est pas moins un trés bon réalisateur qui mérite mieux que sa réputation de Yes-man de Leone.
Mon nom est Personne est surpuissance! Habile mélange du genre américain et du genre Italien, sous des aspect légers le film brasse des sujets sérieux, la relation Père/fils, la vieillesse, enfin le film nous montre comment se créent les légendes.
dimanche 27 avril 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire